Les vrais Inglorious Bastards

Sorti dans les salles françaises en août 2009, le film de guerre « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino relate l’arrivée, durant la Seconde Guerre mondiale, d’un commando de soldats juifs alliés en Europe occupée pour tuer un maximum de nazis de façon particulièrement violente. Derrière ce scénario se cache une histoire vraie, celle de Hans Wijnberg, Fred Mayer et Franz Weber.
En 1939, le jeune Néerlandais Hans Wijnberg est expédié aux États-Unis par sa famille, qu’il ne reverra jamais. Il y rencontre Fred Mayer, juif comme lui, ayant fui l’Allemagne. Ensemble, ils s’enrôlent dans l’armée américaine et se retrouvent dans les rangs de l’OSS (Office of Strategic Services). Ils ne désirent qu’une chose : stopper les nazis par tous les moyens. On est loin du long métrage de Tarantino, axé sur l’élimination systématique et violente des Allemands. Mais le documentaire se regarde comme un film à suspense, raconté par les deux protagonistes survivants, et rythmé par des images de fictions et d’archives.
Après un entraînement sévère, les deux hommes sont parachutés dans les Alpes autrichiennes, au col du Brenner. Des rapports indiquent que l’ennemi y construit une forteresse inviolable. Pour les aider dans leur mission, l’armée américaine recrute Franz Weber, un soldat autrichien déserteur, issu d’un village tout proche. « On se retrouve en plein James Bond, s’enthousiasme l’Américain Patrick O’Donnell, auteur du livre They Dared Return (« ils ont osé y retourner »). Car, dans les profondeurs des montagnes, une usine secrète fabrique des Messerschmitt 262, premiers avions à réaction militaires de l’Histoire. » Grâce à la fiancée et aux sœurs de Franz, Fred s’infiltre dans l’usine. Retour sur l’opération « Greenup ». Quand la réalité dépasse la fiction…
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